En janvier 2023, une avancée majeure a été réalisée par le Parlement européen et le Conseil de l’UE avec l’adoption de la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui entrera en vigueur en janvier 2024. Cette mesure représente un jalon crucial dans l’engagement en matière de RSE et de préservation de l’environnement au sein de l’Union Européenne.
Cette directive ambitionne de moderniser et de renforcer les normes concernant les informations environnementales et sociales divulguées par les entreprises de plus de 250 salariés et les entreprises cotées. Désormais, ces dernières devront publier annuellement leurs performances ESG (Environnement, Social, Gouvernance), offrant ainsi une meilleure visibilité sur leur engagement social et leur impact environnemental. L’objectif de la CSRD est d’augmenter la transparence des entreprises vis-à-vis du public et des actionnaires, afin d’influencer les décisions basées sur des critères dépassant la simple rentabilité financière.
La CSRD élargit et enrichit la directive de 2014 sur le reporting extra-financier (NFRD). Alors que le NFRD s’adressait principalement aux entreprises de plus de 500 employés, la CSRD inclut désormais un spectre plus large d’entreprises, y compris les PME cotées. Ainsi, les sociétés concernées seront tenues de rendre compte de leurs performances ESG.
Cette directive s’inscrit dans la continuité du Pacte Vert Européen de 2021, une feuille de route pour la transition écologique visant la neutralité carbone d’ici 2050, tout en favorisant une économie moderne et compétitive.
Bien que l’UE n’ait pas encore défini toutes les sanctions, les entreprises ne respectant pas les exigences de la CSRD risquent des amendes allant jusqu’à 10 millions d’euros ou 1% de leur chiffre d’affaires annuel. Ces sanctions soulignent l’importance du reporting ESG et visent à promouvoir activement la durabilité au sein des entreprises.
Les entreprises intégrant la durabilité à leur stratégie peuvent améliorer leur image et attirer des clients et des employés sensibles aux questions environnementales et sociales. De plus, cet engagement peut créer de nouvelles opportunités financières en attirant des investisseurs éco-responsables. En analysant minutieusement la durabilité de leur chaîne d’approvisionnement, les entreprises peuvent cibler leurs innovations et se doter d’atouts compétitifs significatifs.
Au sein d’EDHEC Junior Etudes, notre Business Unit “Conseil & RSE” se positionne en facilitateur de la CSRD, en offrant des services de conseil stratégique aux entreprises visées par cette directive. Nous aidons ces organisations à intégrer efficacement les principes ESG dans leur stratégie et leur rapportage, en conformité avec les exigences de la CSRD. Parallèlement, notre initiative OxyJEne incarne l’esprit de la CSRD : en consacrant une part de notre chiffre d’affaires à des projets environnementaux, nous démontrons comment l’engagement au-delà de la conformité réglementaire peut générer un impact positif tangible. Ainsi, EDHEC Junior Etudes s’affirme non seulement comme un acteur clé dans l’application pratique de la CSRD, mais également comme un modèle d’intégration de la durabilité et de la transparence dans les opérations d’entreprise.
Avec cette directive, l’UE confirme son leadership en matière d’environnement et de RSE, un pas de plus dans la lutte contre l’urgence climatique. Bien que le chemin reste long, l’initiative de l’UE pourrait inspirer d’autres régions, notamment transatlantiques, à emboîter le pas.