Le secteur économique de l’énergie en France comprend la production locale (54,5 % en 2019) et l’importation d’énergie primaire, leur transformation en énergies secondaires, le transport et la distribution d’énergie jusqu’au consommateur final.
En 2019, le secteur de l’énergie représente 2 % de la valeur ajoutée en France. L’énergie pèse à hauteur de 44 Md€ dans le déficit commercial de la France en 2019 et représente, pour les ménages, une dépense égale à 9,0 % de leur budget en 2018. La production nationale primaire représente un peu plus de la moitié de l’approvisionnement en énergie du territoire. Si la France importe désormais la quasi-totalité des énergies fossiles qu’elle consomme et en a progressivement diversifié la provenance géographique, la mise en place du programme nucléaire lui a permis d’être exportatrice d’électricité depuis plus de 30 ans.
L’électricité et le gaz, moins émetteurs de gaz à effet de serre que le pétrole et le charbon, se sont progressivement substitués à ces derniers dans les principaux secteurs d’activité économique, même si le pétrole demeure incontournable dans les transports.
Le terme électricité « verte » désigne l’électricité produite uniquement à partir de sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie hydraulique (barrages), éolienne, solaire, géothermique, houlomotrice et marémotrice ou encore l’énergie issue de la biomasse (bois, gaz de décharge, gaz de stations d’épuration d’eaux usées, biogaz…). Elle représente désormais 21,5 % de l’offre disponible. Ainsi le médiateur national Energie-info.fr recense près d’une trentaine de fournisseurs.
Greenpeace compare depuis 2018 les offres de fournisseurs sur un site dédié, guide-electricite-verte.fr et propose un classement qui met en valeur cinq fournisseurs : Enercoop et Planète Oui s’approvisionnent à 100% en énergie renouvelable, notamment auprès de producteurs indépendants ; Urban Solar Energy soutient l’autoconsommation à partir d’installations photovoltaïques sur des toitures individuelles ou collectives. Ilek et Plüm Energie ne s’approvisionnent qu’auprès de producteurs d’électricité éolienne, solaire et hydraulique.
Ces contrats alternatifs proposent des tarifs compétitifs et donc moins chers que les tarifs réglementés de l’électricité. Si vous optez pour l’une de ces offres vous pouvez économiser de 3 à 5% sur le coût de prix de l’abonnement, et jusqu’à 20% sur le prix de l’abonnement.
De ce fait, l’utilisation d’énergies renouvelables ne cesse d’augmenter comme nous pouvons le voir sur le graphe cidessous:
La crise a touché de plein fouet un secteur automobile fragilisé et en pleine mutation. En effet, la production a été à l’arrêt pendant 30 jours en moyenne en Europe et le confinement a touché 3,7 milliards de personnes dans le monde. Dans ce contexte, les constructeurs ont dû revoir leur stratégie de développement tout en continuant de miser sur l’électrification de leurs gammes alors qu’ils doivent faire face aux exigences de la réglementation Cafe (Corporate Average Fuel Economy). Cette réglementation entre en vigueur le premier janvier 2021 et oblige les constructeurs à ne pas dépasser 95 g de CO2/km en moyenne pour l’ensemble de leurs gammes « véhicules particuliers et véhicules utilitaires légers ». Ainsi privilégier le 100 % électrique et l’hybridation (rechargeable ou non) thermique/électrique est la meilleure alternative.
La pandémie a alors surgi dans un environnement déjà compliqué avec une baisse du volume des ventes et des mesures contraignantes ont été prises par l’industrie automobile tels que les licenciements de salariés, la baisse de rémunérations d’une partie de leur personnel et la délocalisation. Dès le mois de juin, pour sortir le secteur automobile de l’impasse, des aides à l’achat ont été mis en place et les « bonus écologiques » revus à la hausse en France notamment pour les véhicules électriques: des aides qui sont toujours limitées à 27 % du coût total d’acquisition TTC.
A côté des « bonus » écologiques, les pouvoirs publics ont aussi mis en place un système de la prime à la conversion (ou « prime à la casse ») dont les dernières dispositions datent d’août 2020. Cette prime doit contribuer au renouvellement du parc automobile. Les personnes morales peuvent cependant bénéficier d’une prime à la conversion de 5 000 euros pour l’achat ou la LLD d’un utilitaire 100 % électrique. Cette prime est de 2 500 euros s’il s’agit d’une voiture particulière électrique ou hybride rechargeable émettant jusqu’à 50 g de CO2/km et ayant une autonomie en 100 % électrique d’au moins 50 km (1 500 euros dans le cas contraire).
Le Covid-19 n’a finalement pas eu que des effets négatifs puisque les ventes de véhicules électriques ont connu un « boom » en France.
Le 25 novembre 2020 le gouvernement a présenté les grandes orientations de la nouvelle réglementation environnementale pour la construction dans le neuf. Parmi les mesures annoncées, celle concernant le chauffage au gaz, qui ne pourra plus être installé dans les logements neufs à partir de l’année prochaine.
21% des maisons neuves et 75% des logements collectifs neufs utilisent aujourd’hui le chauffage au gaz. D’une part, on distingue les maisons individuelles, le seuil d’émission de gaz carbonique par mètre carré a été fixé très bas : 4 kilos de gaz carbonique par m2. Ainsi le développement du gaz sera très compliqué. Il faudrait que les bâtiments soient des bâtiments passifs et donc extrêmement isolés. D’autre part, on a l’habitat collectif, les immeubles, pour qui la barre est plus haute: de 14 kilos de gaz carbonique par m2, au début, jusqu’en 2026, elle baissera ensuite à 6 kilos, on se retrouve alors dans le même cas que précédemment. En effet, dû à ces barres, il sera très difficile pour le gaz de continuer à se développer malgré ses certains atouts.
Dans un pays, avoir un bouquet de solutions d’offre énergétique le plus varié possible, que ce soit pour le chauffage ou quoi que ce soit d’autre, est primordial car c’est une manière de sécuriser ses approvisionnements.